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jeudi 27 octobre 2016

25/10 - Estancia Nibepo Aike

By Marie-Christine Hiraclidèspour les photos, cliquez sur ce lien

Ce matin, départ 9h. Presque une grasse matinée ! Nous reprenons la route qui longe le lac Argentina. Les couleurs sont splendides : la pampa s'étend à perte de vue bordée par les montagnes qui apparaissent presque violettes dans la lumière matinale. L'eau du lac, parfois bleu foncé, bleu clair, turquoise sert d'écrin aux montagnes. Un iceberg détonne dans ce bleu, ilot de blancheur qui fait écho aux sommets enneigés des montagnes. On se demande comment il arrive à survivre avec la chaleur. Les oies sauvages abondent au bord du lac et se déploient, majestueuses. Avec la pampa grise, aux herbes jaunes, c'est un mélange de couleurs fabuleux. Rien d'humain pour perturber cette harmonie, juste la route qui a été classée route panoramique.

Bifurcation pour aller à l'estancia sur une piste rudimentaire. 34 km avec un minibus sur une piste ! Mes cervicales souffrent. La pampa est presque un désert. On y trouve seulement quelques touffes d'herbes jaunes, des buissons de calafate et de temps à autres des moutons. Autant dire que dés que le vent se lève, ce qui est habituel dans la région, il soulève beaucoup de poussière. Fernanda nous explique qu'ici, il faut environ 3 à 5 hectares pour nourrir un seul mouton. Et le mouton qui a été importé, contribue à la désertification de la pampa car il arrache l'herbe. Le guanaco, sorte de lama originaire de l'endroit n'arrache pas l'herbe, mais la coupe. Il est plus adapté, mais on n'en a pas vu un seul :-(
Les vaches commencent à être introduites dans cette ferme et nous en rencontrons quelques unes au bord de la piste et même sur la piste ! L'estancia se trouve dans le parc naturel des glaciers. L'endroit est très beau, avec une magnifique vue sur les montagnes au bord d'un bras du lac Argentina.

Après thé et café, nous partons pour une ballade à cheval. Même André, qui hésitait, a fini par se décider à venir. Mon cheval n'est pas très vivace et avec Nicolas, nous nous retrouvons assez vite en queue de peloton. Il faut même assez souvent rappeler à ma jument qu'elle doit suivre le groupe. Mais quel plaisir !  
Retour à l'estancia pour assister à un dressage de chevaux et à la tonte d'un mouton à la main. La pauvre bête est terrorisée et nous fait pitié. Mais il est nécessaire de tondre les moutons car en hiver, ils auraient trop de laine et ne supporteraient pas son poids et celui de la neige.
Nicolas découvre dans une grande huche remplie de laine de mouton... un magnifique chat qui se repose !
Ensuite le repas est servi : crudités et agneau grillé dans la cheminée. Tous s'accordent à dire que c'est excellent. Et en dessert, crêpe au 'dulche de leche', spécialité argentine, qui ressemble à du lait concentré sucré cuit, donc qui a donné du caramel.
Et c'est le retour sur la piste que nous suivons jusqu'à El Calafate. Comme nous sommes un peu en avance sur l'horaire, nous avons droit à une ballade d'une heure dans la ville, puis direction l'aéroport pour le vol pour Buenos Aires.

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